Les musulmans du Xianjang – une population estimée à 1,2 millions de personnes – ne sont pas autorisés à célébrer le ramadan. Le gouvernement chinois en a fait l’annonce et cette interdiction concerne les écoles d’États, les agences gouvernementales et locales : « Aucun enseignant ne doit participer à des activités religieuses, insuffler un quelconque sentiment religieux aux étudiants, ou amener les étudiants à entreprendre des activités religieuses. Les étudiants ne doivent pas participer à des activités religieuses, ne doivent pas étudier les écritures ou lire des poèmes avec leur classe, ils ne doivent porter aucun symbole religieux. Aucun parent ou autre ne peut obliger des étudiants à avoir des croyances religieuses ou prendre part à des activités religieuses ». Voilà en résumé la position, très claire, du gouvernement central chinois concernant la pratique religieuse durant le mois du ramadan.
Les restaurants de la province, et donc fréquentés par une population musulmane, qui normalement sont fermés durant la période du ramadan sont obligés de rester ouvert durant l’après-midi, où il est normalement interdit de manger pour la population musulmane. Les magasins sont aussi aussi menacés de fermeture s’ils ne poursuivent pas la vente d’alcool et de cigarettes durant tout le mois. La Chine a par ailleurs demandé aux parents de toutes les zones à forte population musulmane de ne pas obliger leurs enfants à jeûner. Lors du dernier ramadan, trois étudiants musulmans avaient affirmé que leurs professeur les avaient forcés à manger. La lutte contre l’Islam continue donc en Chine, et cette prise en main de l’État en cette période de ramadan est encore un signal fort en direction de la population musulmane du Xianjang. Au début du ramadan 2014, une attaque terroriste avait fait 43 morts dans un marché de légumes en plein-air. 13 islamistes radicaux avaient été tués après des heurts violents avec la police. Une autre attaque terroriste à la station de Urumqi avait été aussi mise sur le compte de terroriste musulmans. La Chine avait dès lors intensifié sa répression sur les populations musulmanes de la province, notamment en obligeant les imams locaux à danser sur la place publique, comme une démonstration de force de l’État face à la religion musulmane.
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Si tous les états prenaient de telles initiatives ,nous aurons la paix ,c’est quoi ces foutues religions qui ne prônent que la mort et la misère .
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On est d’accord…
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