Le plus éminent des archevêques catholiques d’Écosse, Philip Tartaglia, a fait part de ses plus « profondes excuses » aux victimes d’abus au sein de l’Église catholique d’Écosse. Ces excuses interviennent après un important examen au sujet d’allégations d’abus au sein de l’Église effectué par la commission mise en place à cet effet, la commission McLellan et qui a conclu que l’Église devait désormais donner sa priorité aux victimes encore en vie et de faire des « excuses indiscutables et non-équivoques ». La commission, qui a donc rendu son rapport, préconise huit recommandations, dont celle notamment de permettre une mise à jour de la ligne directrice de l’Église concernant la protection des adultes et des enfants vulnérables. Toutefois, comme l’a affirmé le chef de cette commission, le Très Révérend Andrew McLellan, il n’y a rien de « plus important que notre première recommandation : que le soutien aux victimes de ces abus soit une priorité absolue pour l’Église Catholique en Écosse. »
L’examen des accusations d’abus ont révélé que 61% des cas n’ont pas fait l’objet de poursuites.
La commission à préconisé huit recommandations que l’Église Catholique d’Écosse s’est engagée à mettre en œuvre :
- Apporter son soutien aux victimes des abus doit être la priorité absolue de l’Église Catholique de l’Écosse, ainsi que la prévention de tels actes.
- Les règles du manuel de la « Conscience et sécurité dans notre communauté catholique » doit être intégralement révisées ou réécrites.
- Il doit y avoir un examen externe et indépendant minutieux concernant les règles de prévention et des pratiques dans l’Église.
- L’efficacité et l’amélioration concernant le niveau de prévention dans l’Église dans être mesurées à tous les niveaux.
- Une approche consistante de la prévention est essentielle, dans toutes les régions et Églises d’Écosse.
- Justice doit être faite et doit être visible pour tous ceux qui ont été abusés et contre tous ceux qui ont été désignés coupables de tels actes.
- La priorité d’entreprendre un entraînement d’un haut-niveau et en développement constant concernant la prévention doit être comprise et acceptée par ceux qui sont concernés par celle-ci, à tous les niveaux.
- L’Église doit mettre au point une théologie de la prévention qui soit cohérente et et complète.