Le nombre record de réfugiés qui se massent aux abords des frontières européennes provoquent dans les pays de l’espace Schengen différentes réactions, allant du rejet au refus, ou à un désir d’accueil de ces populations. Néanmoins, devant l’échec de la politique de quotas proposée par l’Union Européenne, certains pays ont fait valoir une préférence religieuse quant à l’accueil des populations, et ce en allant à l’encontre des lois européennes qui condamnent toute discrimination religieuse. Ainsi, il y a quelques jours, c’est la Slovaquie, par la voix du ministère de l’intérieur, qui se disait prête à accueillir deux-cents réfugiés mais à prévalence non-musulmane : « Nous voulons choisir des gens qui veulent réellement débuter une nouvelle vie en Slovaquie. La Slovaquie en tant que pays catholique peut vraiment aider les chrétiens de Syrie à trouver une nouvelle maison en Slovaquie. », s‘est ainsi exprimé Ivan Netik, porte-parole du ministère. « En Slovaquie, nous avons une très faible communauté musulmane, nous n’avons même pas de mosquées ».