Une manifestation de soutien aux militantes LGBTQ iraniennes pas au goût de tous en Allemagne

En début de semaine dernière, deux militantes LGBTQ iraniennes, Zahra Sedighi Hamedani, 31 ans, et Elham Chubdar, 24 ans, ont été condamnées à mort en Iran pour la faute la plus grave qui puisse exister dans le code pénal iranien, amener « la corruption sur terre » en faisant la « promotion de l’homosexualité ». Une troisième activiste Soheila Ashrafi, 52 ans, est elle en attente de jugement.

Zahra Sedighi Hamedani avait été arrêtée en octobre dernier après avoir tenté de se rendre en Turquie afin d’y réclamer l’asile et se retrouver en cellule d’isolement durant presque deux mois, victime d’intimidations et de menaces.

Zahra Sedighi Hamedani

La condamnation à mort d’homosexuels ou présumés tels est une pratique répandue en Iran depuis la révolution islamique, les pendaisons se tenant en public. Les pays appliquant la peine de mort aux homosexuels sont au nombre de 11, tous ayant pour point commun une application stricte de la Charia.

Cette condamnation a été critiquée par un grand nombre d’association pour les droits de l’Homme et de défense du droit des homosexuels, donnant lieu à des quelques rassemblements ce week-end, notamment à Cologne, en Allemagne, en présence de la militante iranienne Maryam Namazie, particulièrement engagée dans la lutte contre l’Islam politique et en faveur de la laïcité.

Cette manifestation de solidarité a provoqué la colère de certains passants musulmans qui, loin de s’indigner du sort des deux militantes, semblaient plutôt s’offusquer au cri de AllahuAkbar de la pancarte tenue par Maryam affirmant qu' »Allah is a woman », qu’Allah était une femme.

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